BOUKHARA

Boukhara 

Magnifiques mosquées, une architecture plus légère, plus esprit désert. Goût d’orient. Là, un vrai plaisir à se perdre dans un dédale de ruelles et à tomber sur de vraies merveilles. Des touristes mais la route de la soie prend tout son sens ici. 

   

Les artisans installés dans les anciennes medersas attendent la descente des cars. Le miniaturiste qui a exposé à Paris (place Léon Blum à deux pas de chez moi!) et qui peint avec 1 poil de chaton de 3 mois (dixit un guide à son groupe de français), les vendeurs de suzani, de tapis, de soie, les artisans qui travaillent le bois, le métal, la céramique ... 

Le charme et le confort des B&B de Boukhara, un privilège (c'est le début, j'en profite, avant le serrage de ceinture et le budget à 30 euros/j!).Et des petits déj incroyablement savoureux ! 
  
Visite de la prison du Zindan qui a vu passer bien du monde. Eh oui, un autre barbare que le khan de Boukhara ! voir l' histoire de Stoddart et Connoly à l’époque du grand jeu qui ont été enfermés dans cette fosse aux insectes (là, c’est Indiana Jones! on habituait les puces à manger de la viande !) et ont fini : l’un décapité (le veinard, le converti à l’islam), l’autre, d’un châtiment bien pire! 

Aujourd’hui, les prisons sont occupées par des mannequins (au cas où on manquerait d’imagination) et des photos illustrent leurs conditions de détention (les chaines aux pieds, mains, cou !). 
  
Rencontre d’une chercheuse en anthropologie libanaise. Elle vit à Duchanbe (Tadjikistan, le temps de ses recherches) et fait un reportage sur un type qui collecte des musiques traditionnelles d’Asie centrale bien que méprisant ce type de musique (la musique classique et les opéras russes, rien de mieux). 
On finit dans le studio du photographe de Boukhara qui se souvient du bon temps des russes et des subventions. Belle série de photos de gypsies. Et on écoute de la musique en buvant du thé. Il est photographe mais aussi mélomane. Douce soirée à Boukhara.