Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les voyages de Peggy
Archives
Publicité
Newsletter
2 juin 2012

Train story

Mon premier train couchette. Eh oui, en fait, mauvaise interprétation des explications de mon sympathique policier qui a eu l’amabilité de m’accompagner au guichet et de s’improviser traducteur (du russe en langage des mains). Le train part bien à 12h mais il arrive à Tashkent à 4H du mat !!

DSCF0401

 


2ème classe - couchette dure pour une économie de 4 euros (!!) et pour le plaisir des rencontres. Compartiment ouvert et couchettes pour 4.C’est mieux pour la sécurité ; chacun veille sur l’autre et ses effets personnels et il y a une sorte de bienveillance partagée.

DSCF0402


 

Ambiance transsibérien. Le samovar brûle, prêt pour le the, échange de pommes, de noyaux d’abricot (une spécialité : les noyaux cuits dans la cendre) ; le contrôleur m’offre un bol de lait caillé, aneth, concombre. Mes voisins, des œufs, de la viande froide, pain, miel et tchai. Ouf, rassurée, mon petit déjeuner était maigre (quand tu sors des sentiers battus, termines les mémorables petits dej des B&B de Samarcande et Boukhara !! les samsas, sorte de samoussas à la viande,  une fois ca va mais tous les matins...)) mes provisions n’étant pas pléthorique et pas dimensionnées pour un voyage de nuit (une galette de viande froide et huileuse, une crêpe et des amandes).

 Impossible d’avoir faim, des vendeurs circulent pendant tous le voyage avec des paniers contenant brioches, œufs, pain, eau ... 


La famille qui partage mon compartiment tente de communiquer mais difficile sans la maitrise du russe. On me prend pour un écrivain ou un journaliste, je tente de dissiper le malentendu ; pas bien vu d’être journaliste dans ce pays, de + mon voisin de derrière est de la politsisa. Me voir chargée de livres, noircissant mon petit carnet et mitraillant le paysage à travers la vitre surprend et la conclusion pour eux s’impose ; comment leur expliquer que je bosse dans les RH !! la conversation dérive ensuite sur moi, et moi mouch (mon mari en russe, bien heureuse de le connaitre, ce mot!): et oui, important ici, la famille. Donc je suis mariée sans alliance, j’ai un enfant à la maison (qui doit pleurer en mon absence mime une des passagères).


Rapidement, les couchettes sont installées. Je me retrouve donc à grimper des 15h dans ma couchette haute (vu l’exercice d’acrobatie à réaliser, en principe réserve aux hommes; j’avais bien senti l’embarras de mon bon policier de la gare m’annonçant cette place). Et je me retrouve ainsi à passer le voyage allongée car vu l’espace, impossible de s’asseoir. Lecture, notes ... paysages magnifiques au départ (ensuite, même la beauté devient ennuyeuse) et toujours mon obsession de photographier les troupeaux (humeur pastorale) ! A 20h, les paysages sont toujours identiques, pâturages, monts pelés, falaises ...


Les arrêts en gare sont incroyablement longs ; problème technique, non, c est normal. Le train aussi n’est pas un modèle de vitesse, piano, molto piano, tout le temps d’apprécier le paysage,  une vitesse de péniche.

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité