TASHKENT

Arrivée à Tashkent - 4h du mat - pas sommeil - je marche dans les rues, chargée comme une mule ouzbèque de mes 13 kg de choses pour moitié inutiles! Dès mon arrivée en Chine, je lâche du lest.

Mais Tashkent n’est pas une ville pour piétons et les ouzbeks ne sont pas particulièrement matinaux (enfin, moi, je suis exceptionnellement matinale ! C'est pas tout fait, il est 5h, Tashkent s’éveille...). Finalement, j’opte pour la B&B Gulnara près du bazar Chorsu pour dormir quelques heures en attendant que la ville s’éveille.

Je débarque donc à Gulnara.Douche salutaire et 2h de sommeil dans un dortoir propre et agréable.

Et zou, à la découverte de Tashkent : le bazar Chorsu, le Coran d’Osman (plus vieux Coran du monde et indéniablement le plus ensanglanté : une belle tâche rouge marque le point de reliure, Osman ayant été assassiné en pleine lecture; parfois, la lecture n'est pas sans risque).Il devait être un peu myope, Osman ! Taille des pages : 53*68 et taille du texte : 33*39 !!

Expérience du métro ouzbek : nickel et bien pratique.

Visite du musée des beaux arts dans une maison à l’architecture traditionnelle très agréable  (aiwan, ganch, prends le dico, bois sculpte, expo de suzani), balade sur Broadway ! (porte bien son nom, la déprime des beaux magasins pour expat!) et diner chez Serge, français, qui bosse pour Alcatel, m’invite à diner et m’offre l’hospitalité pour la nuit dans sa charmante maison ouzbèque (qui intéresse notre bon ambassadeur français à Tashkent croisé au resto ) :  bon saucisson, petit vin blanc et reblochon ! (ah, France, douce France, instant de nostalgie; un jour, sûrement, je deviendrai française sédentaire qui pense que rien n’est plus beau et plus doux que son beau pays... mais pas encore).

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